mardi 15 juin 2010

"La romancière et l'archéologue" d'Agatha Christie Mallowan


"La romancière et l'archéologue- Mes aventures au Moyen-Orient" d'Agatha Christie Mallowan, petite bibliothèque Payot, 2006, 316p.


Présentation de l'éditeur :

« Épousez un archéologue : plus vous vieillirez, plus il vous aimera », a dit un jour Agatha Christie (1890-1976). Cette fine mouche qui riait de tout pratiquait l’autodérision avec un art consommé. Outre ses soixante-dix romans policiers, il y a mieux et beaucoup plus savoureux que son autobiographie : ce sont ses aventures au Moyen-Orient qu’elle publia en 1946 pour répondre à tous ceux qui lui demandaient sans cesse comment elle avait vécu là-bas auprès de son deuxième mari.

Comment pouvait-elle imaginer, en effet, alors qu’elle voyageait pour la première fois à bord de l’Orient-Express en 1928, combien son existence allait être modifiée à jamais ? Elle laissait en Angleterre une enfance heureuse passée dans un manoir victorien du Devon, l’échec d’un premier mariage et une carrière littéraire déjà bien assise pour partir en Iraq à la découverte des champs de fouilles d’Our, invitée par les archéologues Leonard et Katherine Woolley. La romancière avait toujours été fascinée par l’Orient, à tel point qu’elle rendit de nouveau visite à ses amis l’année suivante.

Cette fois, les Woolley eurent l’excellente idée de la confier à un jeune archéologue prometteur, Max Mallowan. Ce dernier devint son cicérone, ils visitèrent ensemble la Chaldée et s’éprirent l’un de l’autre. Agatha était âgée de quarante ans, Max n’en avait que vingt-six, mais il la trouvait irrésistible d’intelligence, de charme et d’esprit, qualités qu’elle-même appréciait chez ce garçon si singulier qui n’avait jamais lu aucun de ses romans et n’était nullement impressionné par sa notoriété. Ils se marièrent avant la fin de l’année.

Commença alors une vie de voyage avec son époux. Ils travaillèrent essentiellement en Syrie et en Iraq, et Agatha l’accompagna avec joie dans ses pérégrinations. Elle continua à écrire ses propres ouvrages sur place tout en étant une assistante précieuse pour son mari. Elle prenait des photos, les développait, étiquetait les objets trouvés. (Pour dépoussiérer les plus fragiles elle utilisait une aiguille à tricoter et un pot de crème pour le visage !)

La Romancière et l’archéologue regroupe cinq saisons de fouilles (entre 1934 et la fin des années 1930) avec toujours pour fil directeur une solide expérience de la nature humaine et un humour inoxydable, et ce quel que soit le sujet évoqué – la constipation des ouvriers ou les sous-vêtements d’un chauffeur. Rien n’échappe à Agatha Christie, depuis les dissensions opposant les diverses ethnies jusqu’au sort des femmes musulmanes.



Effectivement, ce livre nous transporte aux côtés d'Agatha Christie aux prises avec les mille et un problèmes liés à la vie quotidienne lors des voyages et fouilles !
Problèmes? pas vraiment, malgré les fermetures éclair sournoises, les puces, les souris, les cafards, les cuisiniers n'ayant jamais fait la cuisine, les chauffeurs dressant le camion comme s'il était un jeune cheval... Tout cela est plutôt matière à s'amuser !

et le résultat est que ce livre est vraiment très distrayant !
on aperçoit Agatha Christie sous une autre facette, qui est très agréable, c'est aussi l'occasion de voir que les relations entre les différentes ethnies étaient déjà très compliquées et que devoir les diriger sur un camp de fouille demande beaucoup de diplomatie!


A conseiller aux amateurs de voyages, de fouilles, d'Agatha Christie, d'humour, de Moyen Orient etc.

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